Les nobles de Wiltz comptent parmi les familles les plus anciennes du pays.

Amadeus de Wiltz était en 1214 l’invité au mariage d’Ermesinde. Walther de Wiltz se battait en 1288 contre le duc de Brabant, lors de la bataille de Worringen.

Les seigneurs de Beaufort, Bereldange et Meysembourg sont des descendants de la famille des nobles de Wiltz. C’est au 13^e siècle que Wiltz reçut sa première lettre de franchise des mains du seigneur. Malheureusement les documents furent détruits lors d’un incendie vers la fin du 14è, ou au début du 15è siècle. Le 22 octobre 1437, Godart de Wiltz renouvela la lettre de franchise.

Les seigneurs de Wiltz devenaient de plus en plus influents et vivaient leur époque brillante au 17^e siècle. En 1682 le Comte de Wiltz avait 64 vassaux nobles. Les nobles dames et les seigneurs de Wiltz gagnaient, grâce à leur influence croissante, la faveur du souverain en question. Le titre de Baron leur fut décerné en 1536. Jean VI fut nommé commandant de la forteresse à Thionville en 1629. Il était dorénavant Comte de Wiltz. C’est lui la figure la plus populaire des nobles de Wiltz, bien connu encore de nos jours sous le nom de «Grof Jan». Il commençait la construction du château d’aujourd’hui en 1631. Les troubles de la guerre de trente ans l’empêchaient cependant de l’achever.

Dès 1656 la famille des Comtes de Wiltz se nomme de Custine. Le dernier comte, Théodore de Paule de Custine quitta Wiltz en 1793, se sauvant devant les troupes républicaines françaises. Il décéda le 26 octobre 1799 à Bamberg, et y fut enterré. La vie au temps féodal est bien axée sur le château et la seigneurie.

Une situation centrale et éminemment stratégique, au cœur des Ardennes luxembourgeoises – qu’on appelle Oesling – explique le peuplement du bassin de Wiltz à une époque très ancienne. Le nom de Wiltz est cité dans des documents il y a plus de 1 150 ans déjà. Au treizième siècle, les seigneurs de Wiltz, cherchant à s’établir sur un site propice, construisirent un château fort sur un éperon rocheux. 

La première fortification, qui s’était trouvée dans la vallée, ne leur procurait plus assez de sécurité en raison des disputes sans fin entre le comte de Luxembourg et les seigneurs des environs. En plus, l’ancien site était trop exposé aux pilleurs. La partie supérieure de la localité se développait à partir de cette époque.

La vénération du comte Jan (Jean) VI n’est pas due au hasard. Sous son règne (1607-1648), en l’an 1631 fut commencée la construction du château dans sa forme actuelle. La guerre de Trente Ans, les épidémies et les famines retardèrent les travaux et le corps du bâtiment central ne fut terminé qu’un siècle plus tard, vers 1720. L’ancienne chapelle du château date de 1722 et l’escalier extérieur monumental, qui menait aux jardins, fut construit en 1727. Le dernier comte de Wiltz, Théodore François de Paule de Custine, quitta Wiltz en 1793, fuyant devant les troupes révolutionnaires françaises. Il mourut à Bamberg (D) en 1799. Toutes ses propriétés furent confisquées et vendues.

La tour carré du treizième siècle servait d’entrée au premier château, accessible par un pont-levis en bois. A droite de celui-ci se trouvait le tilleul sous lequel la justice était rendue ce qui explique le nom de ce lieu-dit : Lannepesch. Cette tour carrée, située au nord-ouest et la légendaire Tour aux Sorcières, située à l’est des jardins, constituent les parties les plus anciennes du château. Le toit de cette tour ronde aux fenêtres ogivales et à plusieurs étages porte la figure légendaire du comte Jan (Jean) VI, revêtu de son armure et portant bouclier et épée. C’est lui que les habitants ont choisi pour être le gardien de la cité. Le nom de la tour évoque des temps sinistres car la légende rapporte qu’elle servait de prison aux femmes accusées de sorcellerie. Une seule ouverture leur aurait permis de voir, en face de la tour, sur les hauteurs de Merkholtz, l’endroit des bûchers où elles allaient mourir. Erigée en 1573, la Tour aux Sorcières a fait l’objet de deux restaurations.

Après avoir été propriété privée et après avoir servi de pensionnat aux Sœurs de la Doctrine Chrétienne (1851 – 1950), le château fut acquis par l’Etat luxembourgeois en 1951 pour y installer un centre intégré pour personnes âgées, dirigé jusqu’en 1985 par les religieuses de l’ordre du Carmel.

En septembre 2012, le Château devient Campus universitaire et accueille des universités et hautes-écoles, comme la BBI (Brookins Business Institute) une école internationale en management pour l’industrie hôtelière et touristique, ainsi que UBI (United Business Institutes).

Aujourd'hui, le Château de Wiltz héberge entre autres les bureaux du Syndicat d’Initiative et l'accueil touristique, le Circular Innovation HUB ainsi que le musée de l'Art brassicole et de la Tannerie, le musée de la Bataille des Ardennes et une microbrasserie. 

La Révolution Française apportait à partir de 1789 de nouvelles réflexions. Hélas, beaucoup de simples gens ne savaient quoi en faire. L’ancienne dépendance envers les nobles était trop profondément enracinée depuis des générations. L’influence ecclésiastique n’était pas la moins importante. Wiltz se constitua très tôt en paroisse et fut convertie au christianisme il y a 1200 ans.

La dépendance féodale étant abolie, de nouveaux soucis et labeurs s’emparaient de la population. Jadis les seigneurs se battaient entre eux et le peuple en souffrait. Maintenant le petit citoyen était lui-même forcé de faire la guerre. L’enrôlement de force dans l’armée française, les contraintes administratives, les conditions de vie lamentables entraînaient un profond mécontentement de la population.

Tout cela menait à la révolte de 1798, nommée «Klëppelkrich». Les années suivantes étaient marquées par des guerres, des traités de paix, des changements politiques, des révoltes, des épidémies et des famines. Wiltz possède une industrie très ancienne. Beaucoup de petites entreprises familiales ainsi que des artisans les plus divers cherchaient à gagner leur vie. Les cabanes ouvrières et artisanales, les petites demeures paysannes et journalières du 19è siècle étaient régulièrement visitées par la faim.

La Première Guerre mondiale (1914 - 1918)

Le grand revirement en Europe s’annonça vers la fin du 19^e et le début du 20^e siècle. La mécanisation posait de nouveaux problèmes à l’homme. Une cité industrielle comme Wiltz y était particulièrement sensible. Le taux de chômage était très élevé.

La première guerre mondiale de 1914 - 1918, les années 20, nommées années d’or, les crises dans les années 30 et enfin la grande catastrophe, non seulement pour Wiltz, mais pour le monde entier se succédaient rapidement.

La Deuxième Guerre mondiale (1939 - 1945)

La Deuxième Guerre mondiale de 1939 - 1945 blessait Wiltz au point à en souffrir encore de nos jours.

La décision de l’enrôlement de force entraînait la grève générale au Luxembourg. 21 luxembourgeois, dont 4 instituteurs et 2 employés communaux de Wiltz, furent exécutés par l’occupant allemand. Bon nombre de Wiltzois devenaient victimes de cette guerre meurtrière dans les années suivantes.

La Bataille des Ardennes détruisait ou endommageait 80 % des habitations de Wiltz. Après la guerre, Wiltz fut baptisée «Ville Martyre». Le sanctuaire Notre Dame de Fatima au lieudit «op Bässent» et le Monument National de la Grève témoignent aujourd’hui de ces temps épouvantables.

L'héroïsme et la fière abnégation de ses habitants pendant l'occupation allemande de 1940 à 1945 ont valu à la ville de Wiltz le titre de Cité Martyre. L'introduction du service militaire obligatoire avait entraîné une grève générale au Luxembourg. Celle-ci avait commencé le 31 août 1942 à Wiltz avec le mouvement de résistance contre les oppresseurs nazis. Partant de l'usine de cuir Ideal, où la grève avait été déclenchée, elle s'est rapidement étendue à toute la ville et à de nombreuses autres localités du pays.

Au total, 21 patriotes (20 Luxembourgeois et un Allemand), dont quatre enseignants (Alfred Brück, Joseph Ewen, Célestin Lommel et Charles Meiers) et deux fonctionnaires de l'administration communale de Wiltz (Nicolas Müller et Michel Worré) furent exécutés par les occupants allemands. A la fin de la guerre, sur 4000 habitants, 27 familles comptant 91 personnes étaient déportées, 15 hommes mouraient dans les camps de concentration, 164 jeunes gens étaient enrôles de force à la Wehrmacht, 42 mouraient, 15 sont portés disparus et 21 revenaient invalides de guerre.

Après la guerre, 124 Wiltzois reçurent le titre honorifique de "Mort pour la patrie" et le monument national de la grève fut érigé en mémoire des victimes de cette période tragique et douloureuse de l'histoire luxembourgeoise.

Après la guerre, Wiltz a été reconstruite, les plaies de la population ont lentement cicatrisé et la vie a repris son cours. Wiltz est devenue plus belle que jamais et la ville telle que nous la connaissons aujourd'hui a repris vie. Jamais auparavant on n'y avait rencontré autant de jeunes. Les écoles, entre autres, y contribuaient bien sûr.

Les premières écoles

La première école existait déjà à Wiltz il y a 400 ans. Elle se trouvait devant le château et a été démolie en 1727. Le comte de l'époque fit immédiatement construire une nouvelle école. Ce bâtiment, situé au Mühlenweg et qui a brûlé en 1945, a abrité successivement la justice de paix, la maison communale, la maison de l'aumônier et enfin le bureau de la police locale.

En 1821, la troisième école avait été construite par les habitants dans des conditions difficiles. En 1851-52, une quatrième école a été construite et la même année, un pensionnat de jeunes filles a été ouvert, le premier du pays. L'école de garçons (5e bâtiment scolaire), a été construite en 1881 et a brûlé dans la nuit de la Saint-Sylvestre 1944-45.

L'école primaire d'aujourd'hui (1951)

Dans la nuit de la Saint-Sylvestre 1944-1945, l'école de garçons a été la proie des flammes et l'école de filles a également été gravement endommagée lors de la bataille des Ardennes. L'enseignement y a néanmoins repris dès le printemps 1945, en alternance pour les filles et les garçons. Peu après, les classes de garçons furent installées dans des baraques en bois (Schwäizer Buden). Après quelques hésitations, car les travaux de fondation étaient très coûteux et d'énormes murs de soutènement devaient être construits, le conseil municipal décida de construire un nouveau bâtiment scolaire, en dessous de l'ancienne école de filles, qui avait été fermée en 1951.

Les travaux ont débuté en août 1948 et se sont achevés en août 1951. Les coûts, y compris le mobilier, s'élevaient à 20 millions de francs luxembourgeois. L'école primaire, construite selon les plans des architectes Jos Werner et Chrétien Scholl, tous deux d'Esch-sur-Alzette, a été inaugurée le 2 septembre 1951. Le gros œuvre a été réalisé par l'entrepreneur Perrard de Pétange. Les sculptures sur la façade avant, qui montrent les nouvelles armoiries de la ville de Wiltz (1951) et sont encadrées par des personnages de contes connus, ont été réalisées par le sculpteur d'Esch Aurelio Sabbatini. Sur le fronton de la salle des fêtes, nous découvrons la tête de Rübezahl (compteur de navets - nain du folklore germanique).

Dans les deux cages d'escalier, le peintre Gillen d'Echternach a rendu hommage aux martyrs de Wiltz de la Seconde Guerre mondiale avec deux vitraux colorés. Quinze autres vitraux, représentant entre autres les armoiries du Grand-Duché, de la ville de Wiltz et des nobles de Wiltz, décorent la salle des fêtes.

Au début, l'école comptait 20 salles de classe. Au fil des années, elle s'est avérée de plus en plus petite.

Villa Millermoaler

Mi-septembre 2003, le problème du manque de place a été résolu par l'ouverture du nouveau complexe scolaire (et sportif) aux couleurs vives de l'autre côté de la voie ferrée.

Villa Mirabella

L'infrastructure scolaire a été élargie en 2013 lorsque l'ancienne école maternelle construite en 1968 et connue sous le nom de "Nidderweeltzer Spillschoul" a été transformée en structure d'accueil à plein temps et a pu accueillir 120 élèves supplémentaires en âge de scolarité primaire.

Campus Géitzt

Une nouvelle école est actuellement en cours de construction afin de répondre à l'augmentation de la population prévue après l'achèvement du projet "Wunne mat der Wooltz". Le nouveau campus éducatif devrait être achevé au cours de l'année et les premiers élèves pourront y être scolarisés à partir de la rentrée 2023.

Lycée du Nord Wiltz

A partir de 1960, l'enseignement complémentaire a été mis en place. Le Lycée du Nord Wiltz (LNW) existe depuis 1969. Au début, les classes étaient hébergées dans l'ancienne école régionale, mais depuis 1975, l'école dispose de son propre bâtiment. 40 ans plus tard, en 2010, on peut fêter le 40e anniversaire avec l'inauguration du complexe scolaire agrandi, qui comprend désormais au total 85 salles de classe, 20 salles spéciales, 9 ateliers, une cantine scolaire, une bibliothèque et des infrastructures d'accueil et sportives.

L'histoire du "American Saint Nick" trouve son origine dans la Seconde Guerre mondiale. Une guerre qui a durement éprouvé la ville de Wiltz, notamment lors de l'offensive des Ardennes ("Battle of the Bulge"). La localité avait été en grande partie détruite, les familles déplacées, les jeunes hommes forcés de combattre dans l'armée de l'occupant et de nombreuses personnes avaient perdu la vie.

Après la libération du pays à l'automne 1944, deux caporaux américains de la 28e division d'infanterie de l'armée américaine Harry Stutz et Richard Brookins ont voulu redonner le sourire aux enfants de Wiltz le jour de la Saint-Nicolas et, comme les parents des enfants n'avaient plus rien à leur offrir, les soldats ont collecté des friandises dans leurs colis de ravitaillement. Au début, Brookins a refusé d'endosser le rôle de Saint Nicolas, de peur de tout gâcher et de gâcher la fête des enfants. Mais son camarade Harry Stutz n'a pas lâché l'affaire et c'est ainsi que le 5 décembre 1944, Richard Brookins, déguisé en Saint-Nicolas, portant la robe du prêtre local, la barbe, la crosse et une mitre d'évêque, flanqué de deux jeunes filles locales jouant le rôle d'anges, a traversé Wiltz dans une jeep américaine. Ils ont visité les écoles de la ville et ont offert une journée merveilleuse aux enfants qui souffraient et ont donné un peu d'espoir aux parents.

Après la guerre, Richard Brookins est retourné dans sa ville natale de Rochester, N.Y., a travaillé pour une compagnie de téléphone et a fondé sa propre famille. En 1977, il a reçu une lettre de Wiltz l'invitant à participer au 30e anniversaire de la reconstruction de la ville. Il y était également mentionné que la fête de la Saint-Nicolas de 1944 existait toujours et qu'elle était même répétée chaque année. Même l'itinéraire que l'"American St Nick" avait choisi en 1944 avec sa jeep n'avait pas changé.

Richard Brookins, avec son geste simple mais noble, était devenu une légende, un héros. C'est ainsi qu'en 1977, Richard Brookins, accompagné de sa famille et de son ami Harry Stutz (décédé le 17.12.2011), se rendit à nouveau à Wiltz et joua à nouveau le rôle de Saint Nicolas. Sauf que cette fois-ci, des milliers de personnes bordaient les rues et qu'il fut accueilli comme un héros par la population. Au total, Brookins est revenu six fois à Wiltz et à chaque fois, il a joué à nouveau le rôle du Saint Nicolas américain. En 2014, il est venu pour la dernière fois à Wiltz, mais son état de santé ne lui a plus permis d'endosser le rôle du "Kleeschen". Richard Brookins est décédé le 11 octobre 2018. Mais la population de Wiltz n'oubliera jamais les 2 soldats américains.

Ensemble nous sommes plus forts - les discussions sur la fusion entre les communes de Wiltz (5.500 habitants à l'époque) et d'Eschweiler (900 habitants) ont débuté en décembre 2013. Après que les deux communes se sont mises d'accord et que les conseils communaux des deux communes se sont prononcés en février 2014 à l'unanimité en faveur d'une fusion, la balle était dans le camp des citoyens. Le 25 mai 2014, les habitants ont été appelés à donner leur avis sur la fusion des deux communes par le biais d'un référendum.

Après que les citoyens aient également voté et se soient prononcés en faveur de la fusion, la loi correspondante a pu être votée au Parlement le 19 décembre 2014.

Ainsi, plus rien ne s'opposait à la fusion à partir du 1er janvier 2015 et la nouvelle commune de Wiltz, se compose depuis lors des 7 localités suivantes : Wiltz, Erpeldange, Eschweiler, Roullange, Selscheid, Weidingen et Knaphoscheid.

Quand on pense à l'ancienne ville industrielle de Wiltz, on pense à de nombreux moulins, à des usines de fabrication de tissus et surtout à des tanneries.

Les débuts de l'industrie du cuir à Wiltz remontent au 16e siècle et celle-ci a longtemps été l'un des principaux piliers de l'économie locale. En 1868, on comptait 28 tanneries à Wiltz. Mais seules deux d'entre elles (la tannerie Lambert et la fabrique de cuir Ideal) ont réussi à survivre jusqu'à la seconde moitié du 20e siècle. A cette époque révolue, la ville industrielle de Wiltz s'est fait un nom bien au-delà des frontières du pays.

La tannerie Lambert, qui employait jusqu'à 300 personnes et produisait principalement des cuirs pour sol et des courroies, a cessé ses activités en 1953. Entre les deux guerres mondiales, la fabrique de cuir Ideal livrait du cuir fin dans le monde entier et employait environ 1200 personnes. Même après la Seconde Guerre mondiale, la production a continué à tourner à plein régime pendant un certain temps, faisant de la fabrique de cuir Ideal la plus importante fabrique de maroquinerie de luxe d'Europe occidentale. Malgré tout, l'entreprise Ideal a fermé ses portes en janvier 1961, car l'activité n'était plus rentable. Depuis lors, la ville de Wiltz n'était plus la capitale du cuir et une tradition de quatre cents ans disparaissait. Des processus de fabrication plus modernes et moins chers, la concurrence internationale et l'invention du cuir artificiel ont contribué à la disparition des deux dernières tanneries de Wiltz et au destin de nombreux habitants de notre ville qui se sont retrouvés au chômage.

Mais l'Ideal a également fait parler d'elle pendant la Seconde Guerre mondiale, puisque des ouvriers courageux ont appelé à la grève générale contre l'occupant allemand devant les portes de l'usine le 31 août 1942. Et c'est précisément cet appel à la grève qui a déclenché une vague de protestation et de colère contre l'enrôlement forcé dans la "Wehrmacht" allemande, qui s'est propagée dans tout le pays.

Un autre pilier de la ville de Wiltz, dont on est particulièrement fier, est l'art de la brasserie.

La brasserie Gruber, fondée en 1844, a été exploitée jusqu'en 1969 et aujourd'hui le centre socioculturel Prabbeli occupe les locaux.

La brasserie Simon, fondée en 1824 à Wiltz, brasse encore aujourd'hui de la bière. L'entreprise familiale en est actuellement à sa cinquième génération et fait partie intégrante du paysage urbain de Wiltz. Dans cette entreprise familiale, on veille à travailler avec un maximum de produits régionaux. 

Depuis 1999 fonctionne dans les écuries du château de Wiltz, sous le patronnage de la Brasserie Simon, une micro-brasserie qui sert de support didactique aux séminaires et qui donne non seulement un aperçu des différents cycles de production, mais permet également de produire jusqu'à 50 litres de bière.

Même si l'industrie a connu de grands changements au fil des années, elle est toujours importante pour la ville de Wiltz et de nombreuses entreprises différentes sont installées dans la zone industrielle régionale Salzbach et la zone industrielle communale "Am Pëtz" (Weidingen).
Pour ceux qui souhaitent approfondir le sujet, toute l'histoire de l'industrie de Wiltz est retracée dans le livre de l'historien local Emile Lutgen, paru en novembre 2022.

Wiltz se positionne comme capitale régionale des Ardennes et s’engage à ce titre pour le développement durable de toute la région Nord du Grand-Duché de Luxembourg. 

Depuis 2015, la Commune porte le titre de « Hotspot de l’économie circulaire au Grand-Duché de Luxembourg ». Un vingtaine de projets pilotes, basés sur les principes de l’économie circulaire, ont depuis été développés et sont en cours de réalisation.

La commune de Wiltz s'engage ainsi en faveur d'une meilleure utilisation des ressources limitées de notre planète.

Plus pour d'informations veuillez consulter notre rubrique sur l'économie circulaire.